Certains jours passaient pour de l’errance,
Certains jours passaient pour de l’errance, certaines errances avaient le don de m’amener au sommet de découvertes aussi simples et ordinaires qu’intenses et captivantes. Ce jour là, sans savoir où j’allais, j’y allais. Guidé par rien du tout, que par un réflexe ici et là de tourner à droite, à gauche, de revenir sur mes pas, de suivre l’odeur épicée d’un met ou l’homme à la démarche boiteuse. Je finis par me retrouvé au beau milieu d’un marché de n’importe quoi, un assortiment hétéroclite de bébelles en tout genre. C’est là que j’ai pu saisir les Perles et reflet de femme , qu’un homme m’a offert de la compagnie, qu’un autre choisissait une icône religieuse d’une réincarnation bouddhiste, que quelques femmes pelaient quelques fruits qu’elles vendaient sous le parasol. Et c’est là, dans ce lieu semblant gardé secret aux touristes puisqu’il n’y avait que des initiés bridés, c’est là où je suis tombé sur ce kiosque à revues et journaux. C’est là, après avoir réussi durant plus d’une heure à me dissimuler à tous, que l’un d’entre eux m’a surpris…Trouvez-le.
Et les arômes...
...pour le goût et pour l'oeil...
Et ces femmes qui se retrouvaient comme les anciennes d'une très longue vie partageant chaque jour; le temps, l'attente, le silence...ou juste l'espace pour vendre leurs fruits et légumes aux gens désireux de les prendre...
Le besoin que tout en voyage soit si romantique, elles qui ne faisaient que leur travail...